PAS DE QUOI S’EN BARBOUILLER LE BÉNARD…

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MAUVAISES PASSIONS (EVIL ROOTS), WALTER UNTERMEYER JR. UNIVERSAL PUBLICATION / S.E.P.U., 195?

J’ai traîné mes guêtres pendant cinq bonnes berges à Bruxelles, hantant les puces du jeu de balle, la librairie Pêle-mêle, Nuit de Chine, Les petits riens, tout ces hauts lieux de perditions pour le bibliomane désaxé que je fus (et resterait éternellement) sans jamais tomber sur ce bouquin. Non. Jamais. Il a fallu que, deux piges plus tard, après m’être soigneusement rapatrié en France histoire de me désintoxiquer du bicky burger, de la westmalle triple et des filles en papier glacé, je tombe sur ce bidule au fin fond d’une bouquinerie d’Alès.
Alès, rien que ça, déjà, t’as des frissons. Une ville peuplée de ploucs pathologiquement faibles et d’abrutis consanguins, maçons la semaine et rugbymen le dimanche. Je pense très sincèrement que rien de fondamentalement bon ne peut sortir de ce trou paumé et pourtant, pourtant, on y déniche une bouquinerie, 24 rue de la république, en plein centre ville. Pour exemple, Béziers, qui est un bled à peu près aussi flippant qu’Alès avec son maire psychotique et sa faune de désœuvrées ultra-pauperisés buveurs de maximators tièdes, eh bien Béziers n’a plus de bouquineries depuis belle lurette. Et d’ailleurs, puisque j’en suis arrivé à ce type de considérations, les bouquineries qu’on y trouvait auparavant était approximativement aussi craignos que la ville elle-même, c’est dire l’angoisse.
Bref, tu vas me bonnir que je m’éloigne du sujet et je te rétorquerai que je rempli, nuance. Car ce bouquin, je ne l’ai pas lu. Négatif. J’ai beau être capable d’absorber des quantités assez incroyables de machins franchement peu commodes voire farouchement déglingués, ce bidule là était au dessus de mes capacités lecturales. Suffit d’ailleurs de se farcir le premier paragraphe pour comprendre ma douleur :

« Anne Sickles fit une corne à la page de son livre avant de le poser à côté d’elle. C’était un roman passionnant. Elle venait de finir le chapitre où le jeune tueur vient de séduire la fille sur la banquette arrière de la voiture. C’était vraiment excitant et stimulait son imagination. Elle espérait que Fred rentrerait tôt à la maison et ne serait pas trop fatigué… »

Non, vraiment, ce n’est pas possible. Surtout que Fred rentre tard, complètement vermoulu, le drapeau en berne, popol au placard et que du coup, la nistonne, cette petite partie de jambes en l’air qu’elle se prévoyait avec son jules, elle peut y faire une croix dessus, et toi itou.
Alors, pourquoi est-ce que j’en cause, de cette saloperie ? Trois raisons. D’abord, parce que ce fut imprimé à Bruxelles, probablement dans la seconde moitié des fifties (le livre n’est pas daté) et pour le compte d’une obscure maison d’édition Belge, la Universal Publications.
(Il faudra un jour sérieusement se pencher sur les quelques enseignes crapuleuses de littérature populaire qui fleurirent après-guerre en Belgique.)
Ensuite, parce que ce titre fut piraté à deux reprises par notre filou favori André Guerber – la première fois en 1960, même titre, même nom d’auteur, numéro 8 de la collection Cristal des éditions du Champs de mars, et la seconde fois en 1963, aux éditions Bel-Air, collection Détective Pocket numéro 3, sous le titre de Donne-moi cette femme, signé William Ard et amputé de 5 bons chapitres. Sacré Guerber !
Et enfin, si j’en cause, c’est tout simplement pour sa première et quatrième de couverture qui reprennent à l’exactitude la maquette du paperback US, chose extrêmement rare – voire unique – dans l’édition francophone.

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Tout ça pour ça, donc ? Oui, tout ça pour ça. Mais comme disait l’autre : la prose, faut que ça déjectionne. Et ça m’emmerderait de le faire mentir.

INTERLUDE EN STRIP SYNCOPÉ

Ah ! ces bons vieux photo-romans italiens à la sauce krimi-ringarde, avec ces gonzes mastards à faussette au menton qui se bigornent sec la trombine, ces enquêteurs miteux qui traînent leurs déductions comme d’autres leur gueule de bois et ces girondes petites mousmées qui se déloquent à l’improviste pour le plus grand plaisir de l’internationale des pervers-zieuteurs que nous autres, bibliophages d’occase, constituons.

Ce sujet-là, c’est un peu la manne du Müller-Fokker, et les billets du vieux blog seront peu à peu transferés ici, qu’il s’agisse de l’art de la galanterie en trois cases chrono, du placement exact d’un poing velu dans une tronche veule, de l’usage récréatif de la boule de pétanque chez les cow-boys alcooliques et autres précisions question barabille sanglante et rififi photogénique, cette vitamine de la rétine.
Bref, de quoi sérieusement s’occuper.
Mais tout d’abord, les mèques, place à Béryl, une chouette pépée bien comme il faut, ex-effeuilleuse au Club Mickey et amatrice devant l’éternel de go-go-dancing à loilpé sur jerk explosif maxi-électrique.
Go baby go !

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La suite au prochain épisode !

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ENFER ET CONTRE TOUT

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IL GELE EN ENFER, ELLIOTT CHAZE
GALLIMARD / SÉRIE NOIRE # 196, 1954

Ouvrons le ban par une généralité : Il gèle en enfer est bien ce fameux Série Noire dans lequel une femme fatale à loilpé prend un bain de biftons – moment saisissant s’il en est puisque combinant en un flash tous les motifs déviants du roman noir – sexe, mort, argent, voyeurisme, frustration, folie :

« Elle était assise sur le plancher, toute nue, au milieu d’un tas de billets verts. […] Elle ramassait les billets à pleines mains et se les laissait retomber sur la tête de telle sorte qu’ils glissaient sur ses cheveux couleur crème, puis sur ses épaules et sur son corps. Sa bouche laissait échapper un son qui n’avait rien d’humain. C’était comme un hurlement assourdi, comme un long sanglot mêlé de rire. Sans fin. Le sanglot et la pluie de billets. Les billets qui glissaient le long de son corps rigide.
Elle ne se rendit même pas compte que je la regardais.»

Mais Il gèle en enfer est avant tout, comme nombre de ces polars U.S. importés en France au cours de la période cartonnée et à jaquette de la S.N., un constat violent sur le capital et la valeur morale que l’on accorde aux rapports sociaux en découlant.
Ici, le narrateur, las d’une existence à trimer pour survivre, désire soustraire sa force de travail en montant un casse définitif – casse qui, pour le coup, passe par une nouvelle plongée dans le monde du turbin à la chaîne afin d’en financer la mise en œuvre. On n’en sort pas, on n’en sort jamais. Le héros et sa vamp de compagne non plus, bouffés par les mécaniques désirantes, se déchirant et s’étreignant, fuyant sans cesse et finissant (mal) dans un délire paranoïaque total et enneigé. Un certain chantre du néo-polar qualifiait ce roman de « perle», j’ai envie d’augmenter la mise et d’écrire « diamant.»

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CARAMBOUILLE DE CARIBOU

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MISSION TRUQUÉE, JAMES HARRY CLARK
LIBRAIRIE DE LA CITÉ / LE CARIBOU # 17, 1959

Il n’y a pas que la mission qui soit ici truquée. Le pseudonyme de l’auteur l’est aussi. James Harry Clark, pensez donc ! Avec ce grand anglais de James Hadley Chase, numéro un des ventes de la Série Noire à tonton Duhamel, le démarquage est fameusement grossier. Méfiez-vous filous ! Mais ce n’était pas ce genre de détails qui, dans les années 50 et 60, arrêtaient les éditeurs de troisième zone dans leur course à l’échalote. Quelques numéros plus tôt, les mêmes édition du Caribou (tenues par ce forçat de la rotative qu’était André Martel) nous gratifiaient d’un Cadavre en soldes signé au marteau par un certain Mike Spiller.
Pourquoi se gêner ?
Et pourquoi aussi s’emmerder à faire coïncider l’arnaque du pseudonyme en carton avec celle du bouquin en toc ?
Ainsi, ce Mission Truquée n’est-il pas un roman noir machiavelo-sadique à la sauce Chase mais bien un banal bidule d’espionnage à la fabrication aussi fastoche que sa digestion s’avère pénible, façon Jean Bruce et compagnie.
Le héros, Leo Laurens, est agent secret – « et plus secret que n’importe lequel pour préciser la chose ! » nous stipule exclamativement l’auteur. Il a des « yeux de braise« , « un sens olfactif digne d’un fauve, race à laquelle il s’apparentait par certains côtés » et se fait surnommer « Le Français » en raison de ses origines. Son patron, Bernard Yocum Nichols, dit le grand boss, le lance sur la piste d’un professeur allemano-ricain détenteur de la formule R.G.3, un métal à base « de Galium et d’alumine pur. » La belle jambe que ça nous fait.
Leo Laurens, qui aime bien se travestir – « pour les besoins de la cause, je suis obligé d’emprunter différentes personnalités, qui modifient d’autant mon aspect » explique-t-il, page 159, à une belle gonzesse – se déguise en ex-boxeur reconverti détective privé miteux puis s’en va débrouiller l’affaire en distribuant des cours de karatés gratos à tous les affreux qui se dressent sur son chemin.

« En un centième de seconde, Léo fit entrer en action un Atemi waza, suivi d’un Ishi ken répété, complété d’un Kateme waza pas très orthodoxe en raison des circonstances.« 

Les formulations sont parfois fantaisistes, le ton peu sérieux. On sent que le rombier camouflé derrière la carambouille pseudonymique de James Harry Clark s’amuse comme un petit fou. Problème : il est bien le seul. Le lecteur, lui, aura plutôt tendance à sauter les pages. Ou à lâcher l’affaire. Quant à moi, je pourrais évidement t’affirmer avoir esquissé un petit sourire en coin ici ou là mais ce serait truquer ma conclusion.
Ce sera donc non.

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APPELS INCONNUS, PAUL MARTIN
LIBRAIRIE DE LA CITÉ / LE CARIBOU # 16, 1959

Même collection, un numéro plus tôt. On peut procéder d’autor à la constatation suivante : s’il est une chose pour laquelle les français sont connus, c’est bien leur penchant à la picole généreuse, à la carburation copieuse, à l’arrosage de viande sauce éthylique à volonté.
Cette réputation, notre héros, Guy Robin, « l’as du S.R. français, » ne la fait pas mentir. Pour un soiffard, c’est un soiffard. Et pas des moindres. L’homme liche sec et ne fait pas la fine bouche, engloutissant des hectolitres de liquides sans s’enquérir des origines des bidules dont il s’humecte. Rince-cochon, scotch, bière, fortifiant non identifié, qu’importe l’étiquette, l’essentiel réside dans l’hydratation du système et l’afflux d’entrain qui en découle.
Vu l’état dans lequel il a rendu sa copie, l’auteur semble avoir lui aussi appliqué la même méthode. Mots manquants, phrases vides de sens et intrigue ne pouvant être qualifié de décousue puisque « être décousu, » cela implique à la base une certaine quantité de tissu qui fait ici grandement défaut.
Résumons la chose en deux courtes gorgées : Envoyé dans la région de Breslau (Allemagne) sur les traces de deux collègues disparus, Guy Robin découvre puis sabote les sinistres expériences d’une bande d’ex-S.S.
« Je suis connu pour aller jusqu’au bout, » qu’il nous bonnit, le Guy. Et l’auteur d’en rajouter une couche, dans un style résolument zigzagant et pataugeant :

« Il ne se vantait pas, d’ailleurs. À partir du moment où il se mettait en chasse, il ne se faisait pas grâce de la moindre parcelle de sentiment. Il était très redouté et beaucoup à cause de cela, nonobstant son adresse diabolique. »

Ainsi donc, notre implacable héros est lancé dans la mêlée. Il se bagarre, il assomme, il boit, il flingue, se fait trahir, reprend un p’tit coup, torture, se rince les amygdales, fout le rif’ et fait du schproum, comme d’habitude. Tout y est mais en vrac, sans équilibre ni suspense. C’est une espèce de rejet des éditions du Trotteur, de ces bouquins à la George Maxwell période Double-Shot mais en avorté, en pas bien fini, un bras en moins et la tronche en vrac.
Les ex-S.S. ont avec eux une fraulein nazie, « bête sanguinaire et détraquée, capable du pire avec un tranquille assurance et, peut-être, une singulière inconscience. » Elle n’apparaît qu’au bout de 150 pages (sur 190), comme par hasard, au petit poil pour relancer les enjeux. Guy couche avec elle puis la torture en sacrant « saloperie de gonzesse ! » – c’est le passage le plus chouette du livre – avant de conclure son aventure par une course poursuite en mercedes et un dynamitage en règle du labo des méchants nazis. Rideau. On a suffisamment trinqué. Inutile de compter sur le patron pour vous resservir une tournée. La bouteille est vide.

JEAN-CLAUDE FOREST / MAGICIENNES / 1967

On savait Jean-Claude Forest brillant touche à tout. Pour les couvertures de la revue Fiction, entre deux illustrations aux techniques plus classiques, le papa de Barbarella s’essayait à des collages saugrenus et baroques, sortes de transcriptions par l’image d’un univers à la Natalie-Charles Henneberg.FOREST_PLEXUS
Pour l’émission télévisée Dim Dam Dom, accompagné d’André Ruellan, son beau-frère, et de Serge Gainsbourg, il se frottait à l’animation avec la belle Marie Mathématique.
Et pour la revue Plexus, petite sœur sexualisée du Planète de Bergier et Pauwels, il s’attaqua au photo-roman (ou roman-film) le temps d’une carte blanche de 21 pages.
Ce fut à l’occasion du numéro 9. Le sommaire est alléchant (Sternberg, Tito Topin, Lo Duca, San-Antonio) et la date révélatrice : 1967.
Roger Vadim n’a pas encore donné le premier coup de clap au strip-tease en apesanteur de Jane Fonda que Jean-Claude Forest transpose déjà ses délires sur pellicule, substituant à l’amazone spatiale des magiciennes cosmiques et un Mandrake in disguise.
Fumigènes, patins à roulettes, apparitions démentes, bath costumes à la Rabanne et terrain vague psychérotique…

« … Comprenez-vous à présent quels dangers se cachent derrière les miroirs à minettes, et sous les accents du crypto-jerk ? »

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RÉGLEMENTS DE CON

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MÉMOIRES D’UN VIEUX CON, ROLAND TOPOR BALLAND, 1976

Rien de plus enquiquinant qu’un histrion de la mondanité lorsqu’il se pique de raconter en best-seller grand-format sa vie prétendument tumultueuse, se gargarisant d’une existence remplie à ras-bord, ressassant complaisamment le déroulé d’événements à la véracité douteuse.
Nostalgie de mes fesses pour vieilles carnes galonnées, décorées, desséchées ! Tout ce qu’on leur souhaite, à ces débris gâteux en mal de reconnaissance, c’est qu’une mort atroce vienne les cueillir salinguement. Et vite !
Ce mécanisme de vile remembrance, Topor en a parfaitement compris les possibilités comiques et, puisqu’il semblerait que le phénomène soit endémique en zone littéraire (les bruits de caisses enregistreuses restent formels), autant éternuer un bon coup en grossissant ces traits qui ne demandent qu’à se faire malmener.
Topor, donc, se raconte par le menu. Artiste peintre, conceptualisateur de choc, génie précoce et grand modeste devant l’éternel. Divin Topor ! Il a tout vu, tout vécu. Mieux encore : « Je les ai tous connus, tous ! Et ceux que je n’ai pas rencontré en chair et en os, je les ai vu à la télévision. C’est moi qui leur ai donné leurs meilleures idées, moi qui leur ai montré le chemin de l’Art Moderne. Ils se sont contentés de suivre la voie tracée par mon Œuvre. »
Ainsi, Dégas le craint, Picasso le vole, Breton le hait, Gertrude Stein l’admire et Garbo l’aime. Quant à Trotski, c’est en voulant gracieusement l’aider dans ses activités horticultrices que Roland lui fichu malencontreusement un coup de pioche dans la calebasse. « Il rendit le dernier soupir dans mes bras, en murmurant : ‘Vous êtes le plus grand artiste que j’aie rencontré… Promettez-moi de poursuivre votre oeuvre…’ »
TOPOR-VIEUXCON2On ricane pas mal – le ricanement de la hyène, méchant et mal-intentionné – à la lecture de cette faussautobio farfelue, tout en clignements appuyés de la paupière. Une célébrité par page, minimum. Certains trouveront ce name-dropping torrentiel éreintant. Qu’ils aillent se faire cultiver ailleurs. D’autant que, fidèle à son rôle de faussaire appointé à sa propre Histoire, notre vieux con prend ses aises avec les dates, les époques et les personnes (entre autres joyeusetés : John Cage artiste de caf’ conc’ et Arrabal contemporain de Goya) avant d’entamer un grand délire final où tout se bouscule et se mélange en un radotage de triste baderne incontinente. Mais le vieux con n’en a cure. Il est là pour régler ses comptes et faire briller son matricule.

« En véritable novateur, je fus incompris. On railla ma technique sans comprendre qu’elle annonçait l’Art de demain, c’est-à-dire de maintenant, enfin je veux dire l’Art du lendemain de l’époque dont je parle. Pour être plus clair, l’Art que l’on considérait à l’époque comme étant celui d’aujourd’hui, sans le savoir, puisqu’aujourd’hui est une notion récente qui date de ce matin. »

Ce roman a été réédité l’année dernière par Les Nouvelles Éditions Wombat. Facilement trouvable pour 15 boules dans toutes les bonnes librairies. Quant aux fouineurs d’emmaüs et autres rats de bouquineries, ils auront l’embarras du choix à mini-prix car, outre l’édition Balland ci-dessus, les mémoires du vieux con connurent deux autres éditions, la première en Livre de Poche (1981) et la seconde en Points Virgule (1988).

Et, tiens, puisque l’on cause de la collec’ Points Virgule, ça me fait penser qu’un récit assez proche de ces mémoires-là se trouve dans l’Opus 2 du Woody Allen, « Pour en finir une bonne fois pour toutes avec la culture » – ce récit s’appelle Souvenirs de jeunesse d’un esthète et peut se lire intégralement ci-dessous, après avoir cliqué sur Continue reading « RÉGLEMENTS DE CON »