Entracte d’émerveillement oculaire. Certains livres se laissent acheter à la faveur d’une couverture étrange et des illustrations hors-texte l’accompagnant. Le reste n’est qu’anecdote.
Ainsi, ce Bilan de la Magie (éditions Albin Michel, 1964) que Maurice Bessy dresse avec sérieux et application ne vaut-il pas les Nuits Secrètes de Guy Breton ou les Mauvais Lieux d’Ange Bastiani : tout cela manque de roublardise et de licence.
Heureusement, deux photographies jointes au chapitre VIII – Magie Noire 1964 – comblent ces attentes d’un régal macabre et voyeuriste que le texte peine à satisfaire.
Pour l’anecdote, elles sont l’œuvre de Michel Brodsky, beau-frère de Marc Chagall.
Vous vous faites rare, mais comme vous avez changé la déco, écrit des choses intéressantes et produit deux photos de dame toute nue, notre mansuétude vous est acquise.
Normalement, cette fois, ce devrait être la bonne – je table sur un billet de blog par semaine. Le prochain, d’ailleurs, sera dans la même veine et traitera d’un bouquin croisant surréalisme, érotisme et magie noire…
Bonjour,
Un nouveau billet ! Génial ! On ne peut que souhaiter que cela continue,croisse et embellisse après un trop long silence.